1. Le Territoire Népalais
Le territoire du Népal occupe une sorte de rectangle de 800 km de
long et de 200 de large, s’étendant sur 140 767km2 et s’incurvant
le long du versant sud de l’Himalaya. Enchâssé entre l’immensité chinoise
au nord et l’Inde au sud, le Népal se présente comme un escalier titanesque
menant aux pics glacés du toit du monde.
La frange méridionale du pays, appelé Teraï, est une extension de plaine
Indo-Gangetique et occupe une bande de 30 à 40 km le long de la frontière
Indienne. Le Teraï est le grenier du Népal car constitué de plaines
propices à la culture du riz et de la canne à sucre. C’est la zone la
plus peuplé du Népal, on y trouve la major partie de industries modernes.
Certaines régions du Teraï sont assez malsaines en raison de son climat
tropical et des nombreux marécages et marais (risque de malaria, paludisme
…).
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Au centre s’étend la zone montagneuse du moyen Himalaya, où se ramifient
plusieurs bassin fluviaux. Ces vallées, suspendu entre 1000 et 3000 mètres
d’altitude, abritent les principales villes du pays (Katmandou, Pokhara,…).
Le climat tempéré chaud qui y règne permet l’agriculture en terrasses. D’une
manière générale le fond des vallées et le bas des versants de montagnes portent
des rizières alimentées en eau par le détournement des rivières et des torrents
et sont surtout cultivées en été. Au-dessus de 2000 m, on rencontre surtout
des cultures de céréales tempérées comme l’orge et le maïs.
Le nord du pays est occupé par les sommets éternellement glacés du grand
Himalaya, parmi lesquels, on ne trouve pas moins de 8 sommets de plus de 8000m.
Principaux Sommets :
L’Everest (8 848
m), aussi appelé Sagar Matha (Népalais).
Le Kangchenjunga (8 5A86
m.)
Le Lhotse (8501 m.)
Le Makâlû (8475 m.)
Le Dhaulagiri (8172
m.)
Le Cho Oyu (8153 m.)
Le Manaslu (8125 m.)
L’Annapurna I (8078
m.).
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Autour de 4000 mètres, prévaut un climat nettement Alpin, aux étés court
et aux hivers froids et secs malgré d’abondantes chutes de neige. Les villages
sont de plus en plus clairsemés à cette altitude, bien qu’on y cultive encore
la pomme de terre et l’orge. Les neiges éternelles commencent entre 5000
et 6000 mètres d’altitude.
Katmandou : Katmandou est la capitale et principale ville du Népal,
elle est située dans une vallée au cœur des contreforts de l’Himalaya. Centre
économique, politique et social du pays, Katmandou possède quelques industries
légères mais dépend beaucoup du tourisme pour ses revenus. Bien que la majorité
des habitants de la capitale soient hindous, il existe également une forte
représentation des bouddhistes, notamment autour du Stupa de Bodnath.
2. Histoire
Les anciens textes classiques indiens font référence à la vallée du Népal,
que l'empereur de l'Inde, Asoka, aurait visité au IIIe siècle av. J.-C.
Au VIe siècle av. J.-C. On sait de plus que le Bouddha originel
naquit dans la plaine du Terai, au sud du Népal vers 568 av. J.C.. Jusqu'auXVIIIe siècle,
de nombreuses principautés partagèrent le pays. L'époque des Mallaharu (du
Xe au XVIIIe siècle), qui régnaient initialement dans la vallée de Katmandou,
est considérée comme l'âge d'or des arts du Népal; les Mallas réorganisèrent
également le pays, le dotèrent de lois et y introduisirent le système des
castes. En 1768, Prithvinarayan Shah, le Roi de Gurkha, battit les Mallas
et les autres principautés afin d'unifier le pays; il étAablit alors une nouvelle
dynastie.
Au début du XIXe siècle, la Compagnie britannique des Indes orientales
tenta d'envahir le pays mais sans succès. Pourtant cette tentative marqua
le début de l'influence britannique sur le territoire. En 1846, le chef des
armées, appartenant à la famille pro-britannique Rana, s'arrogea le titre
de Premier ministre. Dès lors, la domination des Rana (Rana sasan) devait
durer près d'un siècle. Les Britanniques acceptèrent l'intervention des Rana
dans les affaires nationales mais en échange, ils influencèrent fortement
la politique étrangère. Le Népal soutint la Grande-Bretagne dans les grands
conflits mondiaux, notamment grâce aux célèbres soldats Gurkha, et obtint
en contrepartie son indépendance en 1923.
En Novembre 1950,le roi Tribhuvana Bir Bikram fuit le
Népal et trouve refuge en Inde. L’année suivante, à la suite des pressions
populaires soutenues par l'Inde,il renverse les Rana. Il reprit le pouvoir
et instaura une monarchie constitutionnelle mais mourut 4 ans plus tard et
son fils Mahendra lui succéda. En 1959, une Constitution instaurant un Parlement
bicaméral (à deux chambres) fut promulguée. Cependant, l'expérience démocratique
ne dura pas longtemps : en 1960 le roi dissolvait le cabinet et le Parlement
et en 1961, il interdisait les partis politiques. Enfin, en 1962, il inaugura
le système de gouvernement Panchayat Raj à plusieurs niveaux qui lui permettait
ainsi de contrôler le Parlement grâce à un système institutionnel sans parti
politique, composé de ministres et d'une Assemblée nationale (Rastriya Panchayat).En
1990, des manifestations obligèrent le roi Birendra, fils du roi Mahendra
et dirigeant du Népal depuis 1972, à inaugurer le retour à la démocratie :
il dut autoriser la formation d'un Parlement temporaire formé par des représentants
du parti du Congrès et du PartiA communiste, ainsi que de quelques activistes
apolitiques, défenseurs des droits de l'Homme. Une nouvelle Constitution fut
instaurée et des élections libres furent organisées en 1991. Le parti du Congrès
remporta 110 des 205 sièges de la Chambre des représentants et Koirala
Girija Prasad devint Premier ministre. Son gouvernement rencontra bientôt
des difficultés et ne put répondre aux attentes des électeurs et, en 1993,
de violentes manifestations suivirent le décès suspect de deux dirigeants
de l'Union des marxistes-léninistes. En juillet 1994, face à une opposition
croissante, Koirala fut contraint de démissionner après un vote du gouvernement
lui refusant sa confiance. Aux élections législatives de novembre 1994, le
Parti marxiste-léniniste obtint la majorité et M. M. Adhikari, chef
de ce parti, devint Premier ministre. En 1997, le Parti du Congrès, est élu,
Sher Bahadur Deuba devient premier ministre et le restera jusqu’à fin 2002.
Depuis 1996, une insurrection Maoiste ravage le
pays. La "guerre du peuple" a commencé dans le centre-ouest du pays,
et s'est depuis étendue sur l'ensemble du territoire. L’assassinat du Roi
Birendra par son Neveux (et fils du nouveau roi) en 2001, ainsi que la rupture
d'un cessez-le-feu de six mois, en novembre 2002, on conduit à une escalade
de la violence: exécutions de "collaborateurs" du gouvernement,
enlèvements de policiers et, dernièrement, d'écoliers dans le but de les recruter
de force dans les rangs de la guérilla – ils ont été rapidement relâchés –,
attaques de casernes, incendie de bâtiments publics, destructions de ponts
et de tours de télécommunications. Les insurgés sont forts d'une quinzaine
de milliers d'hommes et de femmes, dont 5 000 combattants aguerris.
Ils s'opposent à une cinquantaine de milliers de soldats et à 77 000 polAiciers
et membres des forces paramilitaires. Mais les gouvernementaux ne peuvent
pas compter sur leur seul nombre pour mater une rébellion souvent maîtresse
du terrain, plus motivée et plus mobile, inaccessible dans les redoutes du
moyen pays himalayen. On estime les victimes de cette guerre à plus de 7000.
3. Les Népalais
La population du Népal est estimée à 21,9 millions d'habitants
et la croissance annuelle à 2,6 pour cent (1990-1995). Afin de ralentir cette
croissance jugée trop rapide, le gouvernement encourage le planning familial.
C'est surtout dans la vallée fertile de Katmandou et dans le Teraï que se
concentre la population. La plupart des Népalais vivent dans des villages
situés près des sources d'eau; quelques villes seulement ont plus de 10 000 habitants.
De nombreux groupes ethniques passent d'une montagne à l'autre afin de bénéficier
des changements climatiques saisonniers les plus favorables à la culture et
à l'élevage. Certains, en particulier dans les régions montagneuses, vont
périodiquement en Inde pour obtenir un emploi temporaire, acheter des biens
de consommation et faire du commerce.
Les Népalais sont généralement religieux et attachés à
leur famille. La pureté physique, la subtilité spirituelle et l'humilité sont
des valeurs d'une grande importance. Le malheur et la chance sont communément
acceptés, comme le destin ou le karma (la force générée par les actes d'une
personne et qui détermine sa prochaine incarnation), et le temps est davantage
considéré comme une série d'événements liés aux saisons que comme une suite
d'heures et de minutes. La majorité des Népalais croient également dans une
certaine mesure que les bhoot (fantômes), les pret (mauvais esprits), les
bokshi (sorcières) et la graha dasha (mauvaise position des planètes) peuvent
être à l'origine de maladies cAhez les personnes et le bétail, de la destruction
des cultures ou d'accidents. De l'encens, des fleurs et de la nourriture sont
donc offerts pour apaiser les esprits et les planètes; on peut également sacrifier
un coq ou un bouc. L'esprit de castes est toujours répandu dans cette société
à prédominance hindoue et il affecte profondément le comportement des Népalais
les uns envers les autres.
Les vêtements des hommes sont souvent de style européen
mais le costume traditionnel est encore courant pour les femmes: beaucoup
portent le sari (un long vêtement coloré, drapé autour du corps) et un cholo
(corsage). Les femmes d'origine tibétaine portent un bhakhu (robe drapée)
et un tablier coloré si elles sont mariées. Les femmes du Sud et les jeunes
filles portent souvent le punjabi (pantalon coloré étroit aux chevilles, avec
une tunique assortie qui descend jusqu'aux genoux). Les femmes hindoues mariées
portent une tika (marque faite de poudre vermillon) sur le front et de la
poudre vermillon à la racine des cheveux pour signifier que leur mari est
en vie. Les veuves ne portent pas de tika, de poudre, de bijoux ou de vêtements
colorés.
Le népali, une langue indo-aryenne liée à l'hindi, est
la langue officielle, mais plus de vingt langues majeures sont parlées, ainsi
que divers dialectes. La majorité des habitants parle différents niveaux de
népali, mais ils utilisent plus volontiers la langue de leur groupe ethnique.
Un nombre croissant d'habitants des zones urbaines parlent l'anglais plus
ou moins couramment. C'est en effet l'anglais qui est utilisé pour l'enseignement
dans de nombreuses écoles et surtout dans les établissements d'enseignement
supérieur; ainsi, sa pratique est associée à un niveau d'études supérieures
et à des statuts sociaux élevés. De plus, l’anglais est indispensable pour
tous les emplois lié au tourAisme.
4. La société
Le Népal est un royaume. Au terme d'une nouvelle Constitution approuvée en
1990, le Népal est devenu une monarchie constitutionnelle. Le roi est le chef
de l'État et le Premier ministre, le chef du gouvernement. Le Parlement est
composé d'une Chambre haute de 60 membres partiellement élus (Conseil
national) et d'une Chambre basse de 205 membres élus (Chambre des représentants).
Le pays est une démocratie comportant plusieurs parties. Le droit de vote
est obtenu à 18 ans. Au niveau local, le Népal est organisé selon un
système pyramidal à trois niveaux de panchayat (conseils).
Malgré ces semblants de démocratie, la liberté de la presse n’existe quasiment
pas au Népal, où chaque année disparaissent plusieurs dizaines de journalistes
et où les opposants politiques se « suicident » dans leurs cellules.
L'agriculture est la clé de voûte de l'économie. Elle emploie plus de 91 pour
cent de la population active (dont une grande partie vit de cultures vivrières)
et représente environ 59 pour cent du produit intérieur brut (PIB). L'industrie
manufacturière se limite ici au traitement des produits agricoles. Le jute
et le riz sont les principales cultures d'exportation. Le tourisme représente
la deuxième industrie importante.Les revenus de plus de quatre millions d'actifs
népalais qui travaillent en Inde, y compris les soldats gurkhas, représentent
un soutien majeur pour l'économie et les commerces privés transfrontaliers
permettent de faire entrer les produits nécessaires d'Inde vers le Népal.
Le sous-emploi et l'inflation sont élevés, et le niveau de vie de la plupart
des Népalais figure parmi les plus bas du monde. Au Népal, le PIB par habitant
est estimé à 138 dollars (1991). Environ 60 pour cent de la population
vit dans la pauvreté, les revenus étant répartis dans les castes les plAus
élevées. Les régions de l'Est et du Centre sont plus développées et plus riches
que celles de l'Ouest. La monnaie est la rupaiya (roupie) népalaise.
Tous les principaux moyens de transport sont la propriété de la nation. Les
routes sont en meilleur état et plus nombreuses dans le Sud. Cependant, peu
de Népalais possèdent une voiture; la plupart circulent à pied ou à vélo,
ou utilisent les bus mis à leur disposition dans certaines régions. La circulation
s'effectue à gauche. Les animaux sont souvent utilisés pour tirer des chariots.
Il existe une compagnie aérienne nationale ainsi que quelques petites compagnies
privées, et deux courtes lignes de chemin de fer relient le Népal à l'Inde.
Les téléphones ne fonctionnent que dans les zones urbaines. Radio-Népal est
diffusée pratiquement dans tout le pays et les programmes de Népal Télévision
atteignent presque toute la population. Le journal officiel, The Rising Nepal
(Le Nouveau Népal), est édité en népalais et en anglais.
Le taux d'alphabétisation est d'environ 28 pour cent (1995), l'un des plus
bas du monde et, n'est que de 14 pour cent pour les filles. Le gouvernement
cherche aujourd'hui à réformer le système éducatif afin d'offrir un meilleur
enseignement et un accès plus facile à l'éducation. L'école primaire est théoriquement
gratuite. L'État paie les enseignants du primaire et accorde des subventions
aux établissements du secondaire et du supérieur. Plus de 90 pour cent
des enfants sont inscrits dans les écoles primaires (source officielle), mais
les équipements scolaires sont souvent inadaptés, voir inexistants. Le système
d’éducation public est dans état tellement lamentable, que les personnes pouvant
se le permettre, placent toujours leurs enfants dans des écoles privées, qui,
bien souvent vendent, des diplômes (Garanties de réussite à l’inscription).
Dans les zones rurales, les filles quittentA généralement l'école vers 12 ans
pour prendre soin des enfants plus jeunes ou aider à la culture des terres.
De plus les enseignants préfèrent souvent rester dans les villes que de partir
s’installer dans de petits villages de montagne et de nombreuses écoles de
montagnes n’ont pas de professeurs.
Les écoles secondaires existent seulement dans les zones urbaines, et de
nombreuses familles ne peuvent en régler les frais de scolarité. L'université
Tribhuwan de Katmandou est la principale université; des campus auxiliaires
sont situés dans les centres urbains mais l'université Mahendra Sanskrit est
la seule autre université.
Le Népal possède un taux de mortalité infantile élevé, puisqu'il est de 110
pour mille, et une espérance de vie faible, de 54 ans (1995). Environ 38 pour
cent (1992) de la population seulement a accès à l'eau potable et des maladies
telles que la méningite, la typhoïde et l'hépatite sont très répandues. Le
nombre des services de santé augmente lentement mais les hôpitaux ne sont
pas bien équipés et de nombreuses personnes consultent encore les guérisseurs
traditionnels.
5. Les religions et Castes
L’hindouisme et le bouddhisme sont les deux courants spirituels qui constituent
la base de toutes pratiques religieuses au Népal. L'indouhisme était la religion
d'État au Népal jusqu'en 1990, ce qui constituait un fait unique dans le monde.
88 pour cent de la population est hindoue. Environ 8 pour cent des
Népalais sont bouddhistes. Ces deux religions (sauf pour les membres des
castes supérieures) ont en commun de nombreuses coutumes comme la vénération
sur leurs lieux de culte. Beaucoup de traditions animistes locales ont également
été adoptées par les hindous. Les musulmans, qui représentent 3 pour
cent de la population, ont tendance à ne pas mêler leurs traditions spirituelles.
Il existe égAalement quelques convertis chrétiens, mais le prosélytisme est
officiellement interdit. Bien que la discrimination de castes soit illégale,
la pratique en est encore répandue, en particulier dans les zones rurales.
Historiquement, l'hindouisme a créé une société composée de quatre castes :
les brahmanes (prêtres), les kshatriya (nobles et guerriers), les vaisya (commerçants
et agriculteurs) et les sudra (serviteurs), mais ces groupes sont eux-mêmes
divisés en milliers de castes et sous-castes. De nos jours, on discerne au
Népal les castes principales suivantes : Les Newars, caste de grands
artistes et architectes du Népal, forment encore près de 55% de la population.
Le newari, langue newar, est la seule langue à posséder une véritable écriture
(en dehors du népali). Ils sont très souvent marchands et sont regroupés dans
les grandes villes ou les centres urbains. Ils sont, avec les Tamangs et les
Gurungs originaire du centre du Népal. Les Rais et les Limbus, se trouve surtout
dans le Népal Oriental. Les Brahmanes et les Chetri constituent la plus haute
caste, Les Brahmanes représentent la caste des religieux, des prêtres, et
les Chetri, la caste de guerriers. Les Tamangs sont des paysans qui vivent
de l’agriculture et qui offrent leurs services comme porteurs pour les trekkeurs.
Les Sherpas, grands montagnards, sont « assimilés » à ce mélange de peuples.
Ils sont en effet venus de l’Est du Tibet voici plusieurs siècles et ont gardé
de nombreuses coutumes du monde tibétain. Ils sont, depuis leur médiatisation
au coté des pionniers de l’Evrest, une relativement favorisée
Quelques fêtes Népalaises :
La plupart des fêtes sont à des dates variables car fixé sur le calendrier
lunaire, les dates indiquées sont données pour l’année 2003.
Magh Sankranti : (12 janvier)
on fête la fin de l’hiver et l’arrivée du prinAtemps avec des bains rituels
et des festivités en hommage à la déesse du savoir, Saraswati. Cette fête
est fixée sur le calendrier solaire. A cette époque ont lieu beaucoup de mariages.
Losar, nouvel an tibétain : (1er Février)
C’est l’occasion rêvée de voir les lamas dans leur splendides tenues tournant
leur moulins à prière pour honorer le dalaï-lama.
Maha Shivaratri : (1er Mars)
Cette fête se déroule pendant la nuit du 14e jour de la nouvelle lune du
mois de Magh. Elle l’occasion de pèlerinages, processions, bains sacrés, yoga,
exercices de « saphir » . Shiva, dieu tutélaire du Népal, sous sa forme de
dieu des animaux, s'appelle Pashupati; c'est donc tout naturellement que les
pèlerins vont à Pashupatinath (Katmandou) cette nuit-là. C'est l'endroit le
plus sacré du Népal hindouiste où tous les rois viennent se recueillir.
Bisket Jatra, Nouvel An népalais : (10 avril)
Les festivités ont lieu partout, mais sont plus importantes à Bhaktapur :
défilé de chars portant les effigies de certains dieux qui se termine en combat
de corde.
Mata Tirtha Puja : (4 mai)
Equivalent de notre fête des mères, chère au cœur des népalais, chacun se
rend chez sa maman.
Buddha Jayanti : (16 mai)
C’est l’anniversaire de Buddha natif du Teraï. Des processions se rendent
autour du stupa pour en faire le tour et des lamas dansent accompagnés de
musiciens.
Janai Purnima : (12 août)
Célèbre le passage de l’enfance à la vie d’adulte: les jeunes garçons reçoivent
leur premier janai (cordon sacré porté autour de la poitrine composé de trois
fils qui symbolisent le corps, la parole et l’esprit).
A Gai Jatra, la fête des vaches : (13 août)
Selon la religion hindoue, les vaches permettent aux âmes des morts de trouver
le bon chemin vers Yama, le dieu de l’au-delà mais ce n’est pas seulement
pour cela qu’elles sont protégées. La vache est également l’emblème du pays.
Gai-Jatra est célébrée le premier jour de la pleine lune de Bhadra (juillet/août)
et dure une semaine, on y voit défiler les bovins et les enfants portent des
masques de vache. C’est également une des rares occasions où la population
peut se moquer et parodier les institutions et les puissants du pays en toute
liberté.
Teej : (29 août)
Cette fête est dédié aux femmes, elles se réunissent autour d’un repas puis
jeûnent et prennent des bains sacrés dans les rivières pour se faire pardonner
de leurs péchés. Elles portent pour cette occasion leur splendides saris rouge
et or de mariage.
Indra Jatra : (9 septembre)
Lors de cette fête sont célébrés, à la fois les défunts, Indra (dieu de la
pluie) et Dagini (protectrice des récoltes). On érige un mat géant, des chars-temples,
des masques géants des dieux… Processions aux allures de carnaval, danses,
musique, cérémonies, repas, ont lieu partout, ce qui fait de cette fête la
plus importante de l’année.
Dasain : ( 2 au 10 octobre)
Fête très familiale, a lieu à la fin de la mousson et dure 15 jours. Chaque
maison est nettoyée et des graines d’orge sont semées dans de grandes jarres.
Si celles-ci germent avant la fin de la fête, les familles sont assurées d’avoir
de bonnes récoltes.